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« Taiwan fabrique les puces et le Japon fournit les matériaux : cette coopération vise à sécuriser les chaînes d’approvisionnement face à la menace chinoise », avance Tsai Hsi-Hsun, professeur d’économie japonaise à l’Université Tamkang de Taïwan. Même si la Chine demeure la principale source de matières premières et de composants pour semi-conducteurs, Taipei et Tokyo cherchent réduire leur dépendance économique vis-à-vis de Pékin.
« Les liens économiques Japon–Taïwan se détachent progressivement des relations sino-japonaises et pourraient se développer davantage une fois que cette crise sera retombée », analyse Tsai Hsi-Hsun. Preuve de cette nouvelle solidarité, jeudi, le président Taiwanais a publié sur ses réseaux sociaux une vidéo de lui mangeant des sushis en soutien aux produits marins japonais boycottés par la Chine. La séquence a été diffusée sur les écrans du métro de Tokyo, avec cette légende : « Le président taiwanais soutient le Japon avec un déjeuner de sushis ! »
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